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▲ L'HISTOIRE DE FRAHCE. [i564] 5o,
Dam res mole sua mattras , Francisée, mentes Sistis, et opposais humeris prohibere ruinant Tanti eonaris regnt, egregia en tibi merces Mors in fondai Demt coelo at tibi cernitur ultor.
(j-UTI PAULI S-U.V.C.)
Si l'on en croit ses ennemis, quant on luy remon-troit la difficulté'de prendre la ville d'Orleans, il de-mandoit en jurant si le soleil n'y entroit pas; et que puisqu'il y entroit, il s'assuroit d'y entrer lui-même.
L'an mil cinq cent soixante et qnatre, Un grand hy-rer vint nons combattre; De cet an les trois premiers mois Tuerent arbres portant noix. On n'a pas vû dans la nature Jamais telle déconfiture.
Le ii d'aoust, Vimont, comte de Morvillier, et de la garde ordinaire du maréchal de Montmorency, arriva à Rouen avec deux pistolets sans rouets, et y demeura jusqu'au mardy 14 suivant, que Villebon, bailly de Rouen et lieutenant general pour le Roy en Normandie , en l'absence du duc de Bouillon, envoya prendre au logis de Vimont ses deux pistolets, pendant qu'il étoit au palais; d'où il fut mandé de la part de Villebon, qui luy demanda s'il avouoit les deux pistolets siens. Les ayant avouez, H fut constitué prisonnier, et quant et quant envoyé querir par le lieutenant de Villebon, qui le condamna à étre décapité l'aprèsdiner ; d'où il appela au parlement, où il fut mené sur l'heure. Depuis, Villebon se souvenant que s'il l'ût condamné en qualité de lieutenant du Roy, il n'y avoit pas d'à pei, partit incontinant après diner, et remontra à messieurs de la cour qu'il avoit, comme lieutenant et non comme bailly, condamné Vimont. Surquoy la cour, luy ayant
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